Les autorités allemandes donnent à cette heure toujours très peu d'informations sur l'auteur des faits, une femme qui selon la police aurait pu agir « dans un état d’urgence psychiatrique »... sauf que j'ai bien eu la veille mon traditionnel avertissement, un petit pic de 364 consultations, assez modeste en comparaison de celui des 3 et 4 mai, mais quand même...
Depuis le 20 mai, je regardais les chiffres monter en attendant la suite...
La voilà donc qui s'étale à la Une de tous les journaux : un attentat aux Etats-Unis le 21 mai, et celui-ci hier soir à la gare de Hambourg...
Allemagne : 18 blessés, profil de la suspecte… Ce que l’on sait de l’attaque au couteau à la gare de Hambourg
Une femme de 39 ans a poignardé des passants « au hasard » sur un quai de la gare de Hambourg (Allemagne) vendredi soir, faisant 18 blessés. Elle est de nationalité allemande et pourrait présenter des troubles psychiatriques.

L’Allemagne de nouveau victime d’une attaque au couteau. Cette fois, elle s’est produite à la gare de Hambourg, deuxième ville la plus peuplée du pays, ce vendredi soir, faisant 18 blessés. Une suspecte, âgée de 39 ans, a été rapidement interpellée.
Que s’est-il passé ?
D’après la police locale, « une Allemande de 39 ans, agissant seule et apparemment au hasard, a poignardé des passants, blessant grièvement certains d’entre eux ». Selon un dernier bilan publié dans la nuit de vendredi à samedi, dix-huit personnes ont été blessées dans l’attaque, dont au moins quatre très grièvement.
L’attaque a entraîné une importante opération de secours. Des photos publiées par l’AFP montraient des blessés pris en charge sur des civières ainsi qu’un quai ferroviaire bouclé par les forces de l’ordre.
Qui est la suspecte ?
L’autrice présumée de cette agression a été arrêtée peu après les faits, en début de soirée, « sans opposer de résistance », selon la police. Les motifs de son geste restent à déterminer mais l’hypothèse d’un mobile politique n’est pas privilégiée, a indiqué un porte-parole de la police.
Pour l’heure, très peu d’informations sur elle n’ont filtré : elle est allemande et a 39 ans. D’après la police, elle se trouvait encore en garde à vue dans la nuit et « doit être présentée à un juge » ce samedi. Selon le journal allemand Bild, elle était connue des services de police. Elle aurait déjà été admise en hôpital psychiatrique par le passé.
« Nous n’avons, jusqu’à présent, aucune indication que la femme ait pu agir pour des motifs politiques », a indiqué sur la chaîne ARD le porte-parole de la police locale Florian Abbenseth, selon lequel les enquêteurs examinent la possibilité que la suspecte se soit trouvée « dans un état d’urgence psychiatrique ». Elle a « agi seule » s’en prenant aux voyageurs présents sur un quai de la gare centrale de la deuxième ville la plus peuplée d’Allemagne, très fréquentée en ce début de week-end.
Quelles sont les réactions ?
Le chancelier Friedrich Merz s’est dit « bouleversé » par cet acte de violence. « Mes pensées vont aux victimes et à leurs proches. Mes remerciements vont à toutes les forces d’intervention sur place pour la rapidité de leur aide », a-t-il également écrit sur le réseau social X.
Dans un communiqué rapporté par Bild, la Deutsche Bahn - la société allemande des chemins de fer - a fait part de sa « profonde consternation ». « Nos pensées et notre compassion vont aux blessés », écrit-elle.
Le maire de Hambourg Peter Tschentscher s’est pour sa part dit « choqué ». « De nombreuses personnes ont été blessées, certaines grièvement. Un grand merci à la police et aux services d’urgence pour leur intervention rapide », a-t-il écrit sur son compte X. « Je souhaite beaucoup de courage aux victimes du crime et j’espère que les blessés graves seront également secourus », a-t-il ajouté.
L’Allemagne a connu ces derniers mois plusieurs attaques meurtrières à l’arme blanche qui ont choqué le pays, ainsi que des attentats à motif djihadiste et des violences d’extrême droite qui ont mis au premier plan les questions de sécurité. Samedi dernier, quatre personnes ont été blessées lors d’une agression au couteau dans l’ouest du pays. L’auteur présumé est un Syrien de 35 ans arrêté par les autorités qui suspectent un attentat islamiste. Il avait frappé un groupe de personnes devant un bar du centre-ville de Bielefeld avant de prendre la fuite.
L’agression au couteau d’un écolier de 12 ans dans la cour de son école par un de ses camarades de 13 ans a également fait les gros titres de la presse cette semaine. Selon les statistiques de la police criminelle, quelque 8 900 agressions à l’arme blanche ont été commises en Allemagne en 2023, représentant un peu moins de 6 % de la catégorie des violences « ayant entraîné des blessures corporelles graves et dangereuses ».
Employés d’une ambassade d’Israël tués à Washington : ce que l’on sait du drame
Les deux victimes, un homme
et une femme, auraient été visées mercredi à l’extérieur du Musée juif
de la capitale. Donald Trump a condamné ces «horribles meurtres» motivés
par «l’antisémitisme».
Selon le quotidien israélien Yediot Ahronot, un homme et une femme ont été tués par balle mercredi 21 mai au soir à l’extérieur du Musée Juif de Washington, la capitale fédérale américaine, où se tenait un événement organisé par le Comité Juif Américain.
Selon la chaîne d’information en continu CNN, ces deux personnes seraient liées à l’ambassade d’Israël aux États-Unis. Le journaliste Barak Ravik, du média Axios, a précisé de son côté qu’ils avaient été abattus à bout portant.
Il s’agirait d’un jeune couple qui était «sur le point de se fiancer», a indiqué Yechiel Leiter, l’ambassadeur d’Israël aux États-Unis. «Un jeune homme a acheté une bague cette semaine avec l’intention de demander sa petite amie en mariage la semaine prochaine à Jérusalem. C’était un couple magnifique», a-t-il ajouté.
«Libérez la Palestine»
D’après des responsables interrogés par des médias locaux, un homme a été aperçu en train d’arpenter les abords de ce musée de la capitale américaine avant d’ouvrir le feu. Selon le récit recueilli par CNN d’un témoin présent sur place juste après la fusillade, après avoir tiré sur les deux victimes, le suspect aurait attendu l’arrivée de la police pendant dix minutes et se serait fait passer pour un témoin de la scène. Une fois interpellé, il aurait crié «Free Palestine» («Libérez la Palestine»).
Pamela Smith, chef du département de la police métropolitaine, a déclaré lors d’une conférence de presse qu’un suspect a été arrêté. «Nous pensons que la fusillade a été commise par un seul suspect, actuellement en garde à vue. Avant la fusillade, le suspect a été observé en train de faire les cent pas devant le musée», a-t-elle déclaré. L’homme, identifié comme étant Elias Rodriguez, 30 ans, est originaire de Chicago. «Il s’est approché d’un groupe de quatre personnes, a sorti une arme de poing et a ouvert le feu, touchant nos deux défunts», a complété Pamela Smith.
Le suspect actuellement interrogé par la police et le FBI
Selon Dan Bongino, le directeur adjoint du FBI, Elias Rodriguez, le suspect serait actuellement entendu par la police de Washington ainsi que par le FBI. «La fusillade a eu lieu à proximité de notre bureau de Washington. Nos agents du FBI sont immédiatement intervenus et ont porté secours après l’attaque. Les premiers indices suggèrent qu’il s’agit d’un acte de violence ciblée», a écrit Dan Bongino sur X. «Notre équipe du FBI est pleinement mobilisée et nous vous fournirons des réponses dans les meilleurs délais, sans compromettre la recherche de nouvelles pistes», a-t-il poursuivi.
Quelques minutes après le drame, le directeur du FBI, Kash Patel, avait confirmé que son équipe et lui-même avaient été informés de la fusillade. «Alors que nous travaillons avec la police métropolitaine pour réagir et en savoir plus, priez pour les victimes et leurs familles dans l’immédiat», a-t-il écrit sur X.
D’«horribles meurtres» motivés par «l’antisémitisme»
Donald Trump a aussitôt condamné ces «horribles meurtres» motivés par «l’antisémitisme». Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a par la suite assuré que les autorités retrouveraient les responsables de la fusillade. «C’était un acte éhonté de violence lâche et antisémite. Ne vous y trompez pas : nous retrouverons les responsables et les traduirons en justice», a-t-il écrit sur le réseau social X.
«Deux membres du personnel de l’ambassade israélienne ont été tués de manière insensée ce soir près du musée juif de Washington. Nous enquêtons activement», a quant à lui écrit Kristi Noem, secrétaire à la sécurité intérieure des États-Unis, sur X.
La procureur générale des États-Unis Pam Bondi a déclaré de son côté être arrivée rapidement sur les lieux. «Je prie pour les victimes de ces violences alors que nous nous efforçons d’en savoir plus», a-t-elle simplement commenté, précisant s’être entretenue à plusieurs reprises avec Donald Trump par téléphone ces dernières heures à ce sujet.
«Ni la terreur ni la haine ne nous briseront»
Le président israélien Isaac Herzog a également réagi après l’attaque. «Je suis dévasté par les scènes à Washington DC. Il s’agit d’un acte méprisable de haine, d’antisémitisme, qui a coûté la vie à deux jeunes employés de l’ambassade d’Israël. Nos pensées accompagnent les proches des victimes et nos prières accompagnent les blessés. Je leur adresse mes sincères condoléances», a-t-il écrit sur X. Avant d’ajouter : «Nous soutenons l’ambassadeur et tout le personnel de l’ambassade. Nous soutenons la communauté juive de Washington et des États-Unis. L’Amérique et Israël resteront unis pour défendre notre peuple et nos valeurs communes. Ni la terreur ni la haine ne nous briseront.»
L’ambassadeur d’Israël auprès des Nations Unies, Danny Danon, a réagi aux informations relayées par les médias concernant la fusillade, déclarant dans un communiqué sur X : «La fusillade mortelle survenue en marge de l’événement qui s’est tenu au Musée juif de Washington, DC – au cours duquel des employés de l’ambassade d’Israël ont également été blessés – est un acte de terrorisme antisémite odieux.»
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